Queridas amigas e queridos amigos, muito bom dia/tarde! Segue o quinto poema dos vinte que estou escrevendo para um livro de poemas em francês sobre esses tempos que escorrem. Ainda farei revisões e correções. Um domingo tranquilo e aconchegante.
POÉMES DE VIE PENDANT L' ÉPIDEMIE
V.
Mes yeux
s'allument,
mais
mon regard
est court
pendant que
l'aube
tranche
la nuit
et
nous rend
le jour,
Aube
des rêves
des pulsions
et des désirs,
aube des lèvres
du sourire
Aube sans force
pour nous emmener
au-delà
du
corps,
Corps
enveloppé
en cuir,
en nerfs,
en viscères,
Corps
en réveillant
la façade
de notre misére.
Toute la philosophie
soumise
à l'empire
du corps
Le corps que la
pensée ne supporte plus.
Et au-delà du corps
on ne peut pas y aller.
Sont innutiles les idées.
Démissioné
il faut dans le corps
rester.
Et quand
s'en va un corps,
et un coeur
fait
moins de bruit
sur le monde,
Le corps ne cesse pas
d'exister d'une
existence profonde.
Dans la sablier,
la faillite du corps
égoutte
tout la sable
et sans le corps
nous plongeons
dans le silence
imprononçable.
Andrea Campos
POÈMES DE VIE PENDANT L'ÉPIDEMIE
IV.
Une espoir
qui s'afflige
c'est le desespoir
en vertige.
Au delà du soleil
la flamme du peur
s'attache
à la vie
en criant
"L'air!
Encore um peu
Du l'air!
Donnez-moi
du l'air!"
Sans plonger,
sans nager,
En mouillant
guère,
Ce sont cent
Ce sont
milles corps
s'énoyant
Par terre.
Et soudain
comme
les expulsés
de la mer
tous nous sommes
les poissons
qui se taient.
POÈMES DE VIE PENDANT L'ÉPIDEMIE
III.
On couche
au bord
du temps,
Sur le lit
notre corps
sont les mémoires
qui nos soignent,
Le vide
des mots
inonde
le plafond
Et a chaque minute
la tv announce
qu'être libre
c'est la vie
dans le prison,
Pendant que
le désir
s'envole
et se perd
dans l´horizon.
Andrea Campos
POÈMES DE VIE PENDANT L'ÉPIDEMIE.
II.
Ici, où l'histoire
est finie,
Ici l'histoire
commence,
amalgame
de douleur
et jouissance,
un paradoxe
qui s'alligne
entre
le plaisir
et la souffrance,
Dans chaque larme,
un sourire
qui danse,
Entre moi
et moi,
toujours
une longue
distance
Et si tu
ecoute
dans la veillesse
les murmurs
de l' énfance,
Ici, où l'histoire
est finie,
Ici l'histoire
commence,
C'est pas
une coincidence.
Andrea Campos
I.
En soufflant ton nom
entre le volets de la fenêtre,
Le vent me rappelle
ce que je suis
ce qu'il faut être,
Tes mains
en glissant
sur mon corps
sont fragments
de mémoire
devant le miroir,
L'avenir est suspendu
et l'aujourd'hui
est un acte
de résistance
Mon âme tremble
entre l'abandon
et l'urgence
Et Il n'y a que
l'amour en silence
pour correspondance.
Andrea Campos
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